FAQs

Table des matiÈres

1. Qui paie les frais de cette démarche?
2. Qu’est-ce qui fait que l’investissement en vaut la peine?
3. Comment l’endroit sera-t’il geré?
4. Si le projet de candidature va de l’avant et que Grand-Pré devient un site du Patrimoine mondial, est-ce que la circulation va augmenter et est-ce que cela va avoir des répercussions sur ma qualité de vie? Qu’est-ce que vous allez faire à ce sujet?
5. Quelles sont vos prévisions quant au nombre de visiteurs après que le lieu aura été désigné site du Patrimoine mondial et sur quoi vous basez-vous?
6. Quel est le lien avec le processus de planification municipale?
7. Quels seront les avantages tangibles pour les habitants de la région?
8. Pourquoi « protéger » ce qui est déjà protégé?
9. Quel sera l’effet des restrictions diverses sur la vie de tous les jours?
10. Quel sera l’effet des restrictions diverses sur les affaires et l’agriculture?

1. Qui paie les frais de cette démarche?
   À l’heure actuelle, le projet est financé par l’APECA, DENE et la municipalité du Comté de Kings. De plus, Parcs Canada, l’Agence de développement économique communautaire du comté de Kings, la Société Promotion Grand-Pré, la municipalité de Kings et la province de la Nouvelle-Écosse fournissent toutes d’importantes contributions en nature. De nombreux bénévoles donnent également de leur temps et de leurs talents.

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2. Qu’est-ce qui fait que l’investissement en vaut la peine?
   Dans d’autres lieux du genre, la fierté de la collectivité visée s'est accrue et le fait qu’un lieu soit désigné site du Patrimoine mondial de l’UNESCO contribue à préserver et à mettre en valeur l’intégrité patrimoniale pour les générations à venir. C’est la Vérificatrice générale du Canada qui a probablement le mieux exprimé l’importance de cette démarche dans son rapport de 2003 sur l’entretien et la préservation des lieux patrimoniaux : « Ces endroits rappellent la vie et l’histoire des hommes et des femmes qui ont bâti ce pays et ils permettent de mieux comprendre comment la société canadienne a évolué. » Ils nous aident à mieux comprendre le présent et à nous préparer pour l’avenir. Ils contribuent de manière importante au sentiment d’appartenance que les Canadiens éprouvent à l’égard de leur collectivité. Lorsque des éléments importants de notre patrimoine bâti sont perdus, les prochaines générations de Canadiens n’auront pas accès à des moments clés de leur histoire commune.

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3. Comment l’endroit sera-t’il geré?
   Le groupe de travail sur le Plan de gestion a été mis sur pied ce printemps et il continue à se rencontrer pour élaborer un système de gestion pour le lieu proposé. Il préparera un plan viable qui sera soumis à l’approbation du Comité consultatif.

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4. Si le projet de candidature va de l’avant et que Grand-Pré devient un site du Patrimoine mondial, est-ce que la circulation va augmenter et est-ce que cela va avoir des répercussions sur ma qualité de vie? Qu’est-ce que vous allez faire à ce sujet?
   Nous allons réaliser une étude sur la circulation afin de comprendre la circulation à l’heure actuelle à Grand-Pré, de déterminer les tendances et de prévoir la circulation à laquelle on devrait s’attendre. Nous allons également demander des recommandations sur une limite de la circulation et sur la manière de la gérer. En réalité, il y a eu plus de circulation à Grand-Pré dans le passé qu’il n’y en a maintenant. Par exemple, jusqu’au milieu des années 1990, le parc accueillait en moyenne 120 000 visiteurs par année. À l’heure actuelle, il en accueille en moyenne 30 000. Les industries légères, telles que les entreprises de tourbe qui étaient exploitées à Grand-Pré jusqu'à tout récemment, sont un autre exemple du degré d’activité que nous observions à Grand-Pré par le passé. Grand-Pré Nord est un endroit déjà très occupé avec les gîtes du passant, les terrains de camping et la plage Évangéline qui attirent des visiteurs chaque année.

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5. Quelles sont vos prévisions quant au nombre de visiteurs après que le lieu aura été désigné site du Patrimoine mondial et sur quoi vous basez-vous?
   Selon l’expérience vécue par d'autres endroits désignés sites du Patrimoine mondial de l'UNESCO, on s’attend à une augmentation du nombres de touristes, surtout des touristes étrangers – et c’est là une répercussion économique positive de la désignation. Entre 1990 et 1995, par exemple, le nombre de visiteurs étrangers aux sites du Patrimoine mondial aux États-Unis a augmenté de 9,4 p. 100, tandis que durant la même période, le nombre de visiteurs dans tous les parcs nationaux a augmenté de 4,2 p. 100 (Yeager, 1999 : 3), ce qui porte à croire que la désignation de site du Patrimoine mondial attire les visiteurs étrangers.
6. Une étude d’impact économique a été réalisée à l’été 2008. En voici les conclusions :

1. Les dépenses totales des visiteurs dans la Vallée – dépenses attribuables à leur visite à Grand-Pré –, sont d’environ 1,8 million de dollars par année, mais cette tendance est à la baisse.
2. L’industrie touristique en Nouvelle-Écosse et dans la Vallée affronte des défis (passeports, récession, taux de change). Les nuitées dans la Vallée ont baissé de 5 p. 100 chaque année depuis deux ans.
3. La désignation de l’UNESCO pourrait permettre à Grand-Pré de retrouver ses moyennes passées (1998 – 2008) quant au nombre de visiteurs. Le cas échéant (selon le scénario de référence), cela signifierait environ 2 000 visiteurs de plus et un apport de 200 000 $ par année dans l’économie locale.

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6. Quel est le lien avec le processus de planification municipale?
   Le Plan communautaire sera présenté au Conseil en vue de son adoption sous forme de règlement municipal afin de faire avancer la vision de la communauté au-delà du cadre de la Stratégie de planification municipale.

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7. Quels seront les avantages tangibles pour les habitants de la région?
   Le processus en vue d’une désignation par l’UNESCO établira ce qui est de « valeur universelle » à Grand-Pré et dans la région et cherchera à mettre en valeur un secteur qui représente cette valeur universelle. L’inscription au patrimoine mondial fournira une raison de plus de protéger la qualité de l'endroit pour les générations à venir.

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8. Pourquoi « protéger » ce qui est déjà protégé?
   Des règlements municipaux et certains règlements fédéraux protègent le paysage de Grand-Pré, mais ces règlements visent des aspects généraux tels que l'agriculture, l'environnement, les parcs, etc. Une désignation spécifique qui porte directement sur l’intérêt universel garantira la protection de ces qualités essentielles et les mettra en valeur dans la collectivité.

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9. Quel sera l’effet des restrictions diverses sur la vie de tous les jours?
   Le Plan communautaire est l’outil utilisé pour exprimer vos idées concernant l’expérience que vous voulez dans votre localité. Les règlements municipaux pourraient prévoir un environnement plus sûr pour les piétons, plus d’endroits pour admirer le beau paysage environnant et moins d’aménagements important à Grand-Pré. Ce ne sont là que quelques-unes des idées exprimées par les gens de la localité jusqu’à maintenant.

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10. Quel sera l’effet des restrictions diverses sur les affaires et l'agriculture?
    Les communautés des affaires et agricole jouent aussi un rôle important dans l’élaboration du Plan communautaire et dans les règlements qui façonnent leur région. Il existe maintenant des buts ou des orientations générales tant pour le secteur des affaires que pour celui de l’agriculture. Ces buts permettent de faire en sorte que tous ces règlements influent sur les affaires et l'agriculture en fonction des résultats souhaités. La communauté agricole de Grand-Pré s’est dite très intéressée à soutenir son secteur en protégeant les terres agricoles et en mettant en valeur des pratiques agricoles, comme celle consistant à se rendre sur les terres endiguées avec de la machinerie agricole. Le Plan communautaire répondra aux préoccupations de la communauté agricole.

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